2025 : RENOUER AVEC L'INCERTITUDE

2025 : RENOUER AVEC L'INCERTITUDE ... Aimer, goûter, pleurer, rire, ironiser, s'étonner, aimer, trois fois aimer, que diront nos visages de nos émotions en 2025 ? Avec cette carte de voeux, Fulvio de Milan nous confirme que nous n'en savons rien. À l'aube de ce quart de siècle, renouons avec l'incertitude.

Mémoires Vives
10 min ⋅ 11/01/2025

EDITORIAL : 2025, RENOUER AVEC L’INCERTITUDE

Nous avons voulu l'ignorer, nous avons cru maîtriser nos vies et nos futurs... L’incertitude se rappelle à nous : à quoi sert de prévoir, elle est notre seule certitude. C’est le thème de ce numéro 18 de ‘Joyeuses Saisons’ : vivre et vieillir, c’est s’aventurer en terrain inconnu. S’il est utile de préparer le passage, d’en rêver les bonheurs, il est prudent de s’attendre à une réalité bien différente, en somme il est préférable de ne s’attendre à rien.

SOMMAIRE

FACE À L’INCERTITUDE, VITE DU ROUGE À LÈVRES

VOYAGES, VOYAGES : INCERTITUDES ROUMAINES

RETOUR VERS LE PASSÉ

LES JOYEUSES SAISONS de 2025

BONNE LECTURE !

FACE À L’INCERTITUDE, VITE DU ROUGE À LÈVRES

La France, paraît-il, est plongée dans l’instabilité, politique, économique, sociétale. Sans budget ni projet, sans confiance ni croissance, elle s’interroge : qu’est la démocratie devenue ? Où a-t-elle fui ? A-t-elle encore une place en ce monde devenu si étrange pour nous ? Nous, citoyens avides de tranquillité, aveugles face aux désespoirs des autres, secrètement rassurés d’être Ouest-Européens, compatissants pour les victimes des catastrophes lointaines, des guerres poursuivies, inquiets des troubles qui se rapprochent, risquent de nous atteindre, nous atteignent déjà… Où que nous regardions, s’expriment des inquiétudes, souvent des souffrances. De l’Arctique qui fond aux déserts et à la Californie qui brûlent, des enfants blessés aux femmes annihilées, des pleurs et des inquiétudes qui s’entendent partout, nous voudrions bien nous passer. Les fêtes de fin d’année, ouf, c’est fini, on a fait semblant de rire et d’être heureux, on a beaucoup consommé, un peu moins que d’habitude peut-être, et peut-être un peu plus pour certains. Après tout, qui nous dit que les choses vont s’arranger ? Quel(s) dirigeant(s) croire et suivre ? On se réfugie dans la frustration et le chacun pour soi, auquel l’Autre n’a pas droit. La consommation tend à devenir un outil de gestion des peurs. L’anxiété liée à la crainte de pénurie ou d’éventuelles hausses de prix incite au stockage inutile. Comment adapter nos achats à cette période d’incertitude ? Acheter davantage ou compenser en se tournant vers des produits ‘réconfortants’, qui rassurent dans un contexte d’instabilité. Un exemple ? ‘L’effet rouge à lèvres’ observé lors de crises telles la récession de 2007-2009 voire même la grande Dépression des années 1930. Il a réémergé dans le contexte post COVID. De quoi parle-t-on ? Des achats compulsifs de rouge à lèvres, produit de luxe mais abordable constatés durant ces périodes : un plaisir tangible, une forme de résilience émotionnelle renvoyant à la normalité retrouvée, renforçant la confiance en soi et en son image dans un environnement professionnel incertain. Les cosmétiques, associés à la beauté ou au statut, deviennent des outils d’affirmation d’une identité personnelle et de renforcement du sentiment de contrôle et d’espoir dans un monde incertain. (MacDonald et Dildar 2020 : Evidence for the lipstick effect during the Great Recession) // https://psycnet.apa.org/record/2020-38451-001

Un environnement instable nous rendrait donc anxieux au point d’acheter beaucoup de rouge à lèvres… Je crains que ce comportement, s’il est avéré, ne soit applicable qu’aux femmes. Ainsi ai-je rencontré peu d’hommes achetant du rouge à lèvres, et encore moins s’en appliquant. Cette remarque, j’en suis consciente, signe mon appartenance à une ancienne génération, celle qui rejette la théorie du genre. Privilège de la vieillesse : ne pas craindre la ringardise.

Revenons à l’essentiel. Ne conviendrait-il pas, pour évoquer les conséquences de l’incertitude, d’en définir d’abord les contours pour, ensuite, la mesurer ? Par exemple, il est important de distinguer l’incertitude du risque. Franck Knight, l’économiste américain fondateur de la première école de Chicago l’a fait en 1921.

Dans la lettre THE CONVERSATION du 10/12/2024 : Le risque correspond à une situation où la distribution des probabilités pour une série d’événements est connue. En revanche, l’incertitude, parfois profonde ou radicale, désigne une situation où les agents économiques n’ont aucun moyen de prédire la probabilité que des événements se produisent. C’est une plongée dans l’inconnu ; une confrontation avec une situation qui n’a jamais existé.

Cela dit, faire la distinction théorique entre les deux concepts n’est pas simple. Je ne m’y risquerai pas. Et, si vous voulez précisément comprendre comment l’incertitude politique - par exemple le résultat inattendu d’une élection - influe sur une économie nationale voire mondiale, déclenchant des chocs majeurs ou générant une possible récession, je vous renvoie à l’excellente analyse de Laurent Ferrara, professeur d’Economie internationale, à la SKEMA Business School, publiée dans THE CONVERSATION (‘l’expertise universitaire, l’exigence journalistique’) du 10 décembre 2024 : Comment l’incertitude de la politique économique risque d’affecter la croissance en France // https://theconversation.com/comment-lincertitude-de-la-politique-economique-risque-daffecter-la-croissance-en-france-245588

VOYAGES, VOYAGES … INCERTITUDES ROUMAINES

J’y suis retournée en cette fin d’année 2024, avec une certaine curiosité : comment réagissent les Roumains confrontés à une séquence électorale croquignolesque ? Rappelons les faits, avec, à nouveau, l’aide d’une excellente synthèse parue dans THE CONVERSATION le 17 décembre dernier, ‘Percée de l’extrême droite pro-russe, élections annulées’ de Ramona Coman, rofesseure de Science politique, Université libre de Bruxelles (ULB) // https://theconversation.com/percee-de-lextreme-droite-pro-russe-elections-annulees-la-roumanie-en-pleine-ebullition-245584

En voici quelques extraits :

Le 24 novembre, le premier tour d’une présidentielle destinée à désigner le successeur de Klaus Iohannis (centre droit, deux mandats consécutifs depuis 2014) a été annulé par la Cour constitutionnelle. Le second tour était prévu le 8 décembre, après les élections législatives du 1er décembre.

Les derniers sondages avant le scrutin annonçaient la victoire du candidat du Parti social-démocrate et premier ministre en exercice depuis 2023, Marcel Ciolacu. Il devançait nettement George Simion, chef du parti d’extrême-droite Alliance pour l’Unité des Roumains (AUR).

Le 24 novembre 2024, les résultats sont tombés : Calin Georgescu, candidat indépendant auquel les sondages prédisaient un score de 1 %, est arrivé en tête avec un peu plus de 2 millions de suffrages (soit 22,94 %). Pour le PSD, grand parti traditionnel, ce fut une défaite historique : Marcel Ciolacu a récolté 19,14 % des voix, un des scores les plus faibles du parti depuis la révolution de 1989. Déception aussi pour George Simion (13,86 %)

Populiste et eurosceptique, Calin Georgescu, candidat auto proclamé anti système, est un ingénieur agronome de 62 ans. Il a effectué une longue carrière dans les institutions de l’État. Hostile aux minorités et très conservateur, adepte d’une approche spiritualiste du monde, il promeut retour à la nature et médecine alternative. Son électorat partage les idées de l’Église orthodoxe – très présente dans la vie roumaine –. La popularité de Calin Georgescu, née essentiellement sur TikTok, a été bien préparée : 25 000 comptes sont soudain devenus très actifs vers mi-novembre…

Lors des élections législatives du 1er décembre, l’AUR, obtient 18,30 % des voix, et d’autres formations d’extrême droite dépassent le seuil électoral, comme S.O.S Roumanie (7,76 %) ou le Parti des Jeunes Gens (nouvellement créé), avec 6,39 % des voix. Ces formations dépassent à elles trois 30 % des suffrages, un record pour la Roumanie post-communiste.

Le 4 décembre, le président Klaus Iohannis a déclassifié une série de documents récoltés par les services de renseignement. Ils révèlent que le 24 novembre, plusieurs sites liés à l’organisation des élections ont subi 85 000 cyberattaques de la part « d’un acteur étatique » (à savoir la Russie). Le Parquet général se saisit de l’affaire et ouvre une enquête sur le respect de la loi électorale et, le 6 décembre, la Cour constitutionnelle annule le premier tour de l’élection présidentielle, expliquant :« Le processus électoral pour l’élection du Président de la Roumanie a été entaché, pendant toute sa durée et à tous les stades, de multiples irrégularités et violations de la législation électorale (…) ».

La démocratie roumaine serait-elle encore fragile 35 ans après la chute du communisme, alors que la Roumanie est depuis 2004 membre de l’OTAN et depuis 2007 membre de l’UE ?

Reste aux élites politiques roumaines à préparer le nouveau scrutin de premier tour, censé se tenir en mars 2025…

Ainsi m’attendais-je en Roumanie et spécifiquement à Bucarest à des mouvements, des bruits, un peu de fureur peut-être, des regrets et de la frustration certainement. Rien de tout cela. La préparation des fêtes de fin d’année y était-elle pour quelque chose ? Les rues étaient quasi vides, seuls les restaurants, comme toujours, débordaient de convives, de leurs rires et de leurs chansons. Il est vrai qu’il pleuvait à verse. Trop. Mais peut-être aussi que les Roumains s’adaptent mieux que d’autres aux périodes d’incertitude ?

RETOUR VERS LE PASSÉ

Nous sommes dans la période des bilans. Tous s’y soumettent, clamant bien fort leurs réussites, leurs progrès, leurs récompenses, leurs succès. Pourquoi ne pas le tenter pour Joyeuses Saisons, qui atteindra bientôt son vingtième numéro ? N’ayant pas accès aux prestigieux instituts de sondages dont les enquêtes s’appuient sur des panels über représentatifs, j’ai tenté d’échanger de façon artisanale avec quelques uns des abonnés de la première heure. On fera mieux l’année prochaine, promis. Surtout si vous contribuez à la notoriété de ce modeste support d’une originalité inouïe. Consciente du fait que vous ne lisez pas toutes les rubriques de chaque parution, et même que vous négligez carrément d’ouvrir certains numéros, la première question clé est :

Qu’avez-vous préféré LIRE ?

Deux feuilletons de la rubrique ‘Voyages, voyages, vieillir en voyageant’ : ‘Fragments d’INDE, Abécédaire’ un texte de votre servante et l’Archéo Feuilleton  ‘Chroniques afghanes’ de notre responsable Revue de presse Vieillesse, le très célèbre Jean Pierre de Nice, remportent la palme. Pour les lecteurs méfiants, je tiens à préciser que je n’ai PAS dialogué avec les abonnés contributeurs. Lorsque tous les abonnés seront aussi des contributeurs, il faudra alors procéder autrement.

L’abécédaire indien s’attardait parfois sur une lettre, ainsi J comme Jeunes : “L’Inde est un pays jeune. En 2004, un Indien sur deux avait moins de 25 ans. Statistiquement, on compte donc davantage de jeunes riches en Inde que chez nous en Europe.  Comme il y a AUSSI davantage de jeunes pauvres. Et des adultes pauvres, des vieux pauvres, et des enfants pauvres.  Plus des deux tiers de la population vivent avec moins de 2 dollars par jour. Comme quoi la plus grande démocratie du monde ne nourrit pas correctement tous ses citoyens.”

Kérala 2008 / Photo Sylvie Lainé Kérala 2008 / Photo Sylvie Lainé

Le feuilleton s’est arrêté, cela n’étonnera personne, après la lettre Z comme Zéro : Marcus du Sautoy, professeur de mathématiques à l'université d'Oxford, qui a notamment publié en 2003 La symphonie des nombres premiers - The Music of the primes - (édition française Héloïse d'Ormesson 2005) estime que l'astronome et mathématicien indien de l'Antiquité Brahmagupta est le premier à avoir employé le zéro : « Le texte de Brahmagupta intitulé Brahmasphutasiddhanta (oui, c’est un peu difficile à prononcer), écrit en 628 de notre ère est le premier à faire mention du zéro en tant que nombre à part entière et à inclure un débat sur l'arithmétique du zéro, notamment sur l'acte risqué que représente la division par zéro ».

Cette citation du professeur d’Oxford étant, pour certains (dont moi), carrément absconse, elle a déclenché un commentaire fameux et très instructif d’un abonné, Dominique de Vincennes, auteur lui-même de textes simples sur des sujets obscurs. Il a su, en complétant le paragraphe illustrant la lettre Z, expliquer POURQUOI LE ZÉRO EST-IL SI IMPORTANT ? Si vous voulez connaître la réponse, cliquez sur la parution intitulée NEVER AGAIN’.

Quant aux ‘Chroniques afghanes’, souvenirs des « Nouvelles du front en 2006 » de Jean-Pierre de Nice, voici quelques brefs extraits pour vous donner envie de les relire. 2006, est-ce si loin ? Aujourd’hui ressemble-t-il à hier ?

Extraits du 1er épisode : Kabul, octobre 2006 : “La population est de plus en plus exaspérée par la présence des troupes étrangères, d'autant que les Américains, selon leurs bonnes habitudes, ne font pas dans la dentelle, tirent sur tout ce qui bouge, et ne demandent les papiers qu’ensuite, c’est-à-dire souvent trop tard…” Plus loin : “Nos amis Américains ne savent plus très bien comment se dépêtrer de ce guêpier, et aimeraient bien partir et qu'on s'occupe de tout ... Faut-il partir avant eux ?  Ma réponse est : OUI !” Plus loin : “Pour ma part, je survis. J'habite à l'ambassade de Turquie (ne me demandez pas pourquoi), et me déplace en voiture blindée.”

Extraits du 2ème épisode : Kabul octobre 2006 : “La pratique des enlèvements se développe à la vitesse grand V, avec des demandes de rançon qui ne sont plus à la portée de toutes les bourses : on ne retrouve plus le moindre enfant enlevé à moins de 300.000 dollars … Inflation galopante !” Plus loin : “Le sort des femmes et des filles demeure plus que préoccupant. …. Anecdotes (si l’on ose écrire) récentes : un mari vient de tuer son propre enfant et sa femme, parce que celle-ci était allée chez le coiffeur … Une fillette de 11 ans, vendue par son père à un commandant local, a été échangée par celui-ci contre un chien de race … Comment voulez-vous que ce pays s’en sorte ?! Les Taliban attendent benoîtement que les Américains les réinstallent au pouvoir … ce qui, d’un avis de plus en plus général, finira bien par arriver si on continue comme ça.

Extraits du 3ème épisode : Kabul, Novembre 2006 “Les combats se rapprochent : il y en a à une trentaine de kilomètres de Kabul. Sur le plan intérieur, il y a des signes de durcissement religieux inquiétants : le gouvernement a failli rétablir un ministère du vice et de la vertu, comme sous les Taliban, et les médecins afghans viennent de recevoir l’ordre de dénoncer aux autorités toute femme qui accoucherait hors mariage.

Extraits du 4ème épisode : Kabul, Novembre 2006 Le débarquement massif de la « culture » et des « valeurs » occidentales en Afghanistan est un peu difficile à absorber pour une société quasi tribale, étouffée par des siècles d’obscurantisme, manipulée par des vieillards aussi libidineux qu’impuissants n’ayant d’autre préoccupation que d’imposer leurs frustrations aux autres, analphabètes pour la grande majorité. … Si la plupart des ONG sont sérieuses et responsables, il y a aussi dans plusieurs d’entre elles, tout un ramassis de « baba-cool » et de « soixante-huitards » attardés, nostalgiques des chemins de Katmandou qu’ils n’ont pas connus, qui s’habillent « à l’afghane », s’assoient par terre et mangent avec leurs mains, se couvrent de patchouli, en pensant s’intégrer à la société afghane, causant ainsi d’énormes dégâts psychologiques et suscitant l’inquiétude parmi la population incrédule.

Extraits du 5ème épisode : Kabul, Novembre 2006 L’hiver s’installe vraiment, il fait froid la nuit, et les montagnes alentour se couvrent de neige. A Kandahar, l’ancienne « capitale » des Taliban, une femme élue locale a été blessée dans un attentat dirigé contre elle (son mari est mort). Et les horreurs succèdent aux horreurs : des femmes afghanes, pour échapper à leur sort, préfèrent encore se faire brûler vives (presque un cas par jour officiellement connu). Environ 80% des mariages sont des mariages forcés.   C’était notre rubrique : la civilisation du XXIème siècle est en marche …. On meurt ici de faim, de froid, d’absence de travail, d’absence de soins, d’absence de formation professionnelle, d’ignorance et d’obscurantisme, mais les heures d’enseignement obligatoire de la « culture » islamique viennent d’être doublées dans les universités afghanes : voilà une mesure qui s’imposait, dans le contexte économique florissant du pays, et qui va sûrement contribuer à améliorer le sort des femmes. Plus loin : “Il faudra bien un jour que quelqu’un se pose sérieusement la question de savoir pourquoi l’ONU échoue systématiquement, depuis sa création, partout où elle vient se mêler des « événements », quand elle ne s’en rend pas complice ou même acteur. Une fois encore, le Général de Gaulle, qui n’appelait l’ONU que « le machin », avait raison.

Extraits du 6ème et dernier épisode : Kabul, Décembre 2006 Les combats continuent dans le Sud du pays, avec leur lot quotidien de morts et de blessés tandis qu’à Kaboul, des ateliers de fabrique de bombes, de faux passeports et de faux documents officiels, ont été découverts. Les enlèvements continuent, et le coût de l’otage devient prohibitif : un million de dollars tout récemment pour le neveu d’un homme d’affaires. Où va-t-on ? … Tout le monde est bien conscient que l’Afghanistan ne s’en sortira pas tant que n’y régnera pas l’état de droit. La corruption fait rage à tous les niveaux. Chacun se débrouille comme il peut : il faut bien vivre et nourrir sa famille. Tout est bon : on vient de fermer neuf boutiques qui vendaient des uniformes de policier ou de militaire de l’armée régulière, sans doute pas pour des bals masqués. Je quitte une nouvelle fois ce pays avec une certaine nostalgie et le sentiment d’abandonner des amis dans la détresse. Mais j’ai fait ce que j’ai pu pendant ces mois pour que les choses aillent « aussi moins mal que possible », si j’ose écrire… Je vous souhaite du bonheur à venir. Et peut-être aurez-vous droit à de nouvelles chroniques,  qui sait, pour suivre d’autres voyages ? Amitiés. Jean-Pierre

Oui, bientôt, très bientôt, un nouveau feuilleton de l’ami Jean-Pierre ! En attendant, pour retrouver (ou découvrir) l’intégrale de la série des Chroniques afghanes, cliquez sur les parutions intitulées : NEVER AGAIN’ // ‘NUMERO DOUBLE SPECIAL NOËL MEILLEURS VIEUX’ // PEUT-ON ESPERER RETROUVER UN PEU DE LEGERETE EN 2024 ?’ // ‘LE CERCLE DES HEROS DISPARUS’.

Quels ouvrages avez-vous lu grâce à des articles de Joyeuses Saisons ?

Holocaustes (PLON 2024) de Gilles Kepel (voir le numéro intitulé ‘DIEU, LA GUERRE ET MOI’ et Sacrés monstres (Plon 2024) de Roselyne Bachelot (voir le numéro 17 ‘RENOUER AVEC LA JOIE’ ).

Qu’est-ce qui vous a fait sourire ?

➜ La carte de vœux saluant l’arrivée de 2024 illustrant le souhait : Peut-on espérer retrouver (un peu) de légèreté en 2024 ? proposée  par Fulvio de Milan ( https://www.behance.net/fulvio6895 ). Quoi de plus logique n’est-ce pas que de solliciter de nouveau sa contribution (gracieuse, merci à lui !) pour l’arrivée de 2025 ?

Trois titres : ’L’ÂGE D’AGIR : URBI ET GOURBI (Notre monde est-il devenu un gourbi ?)’ … ‘CARPE THAT FUCKING DIEM’… Et DONALD, PLEASE, DON’T EAT MY CAT!’.

Le combat que vous approuvez ?

Relayer pour la faire mieux connaître la résistance des femmes afghanes.

L’éditorial qui a le plus résonné dans vos coeurs ?

➜ ‘Que sont mes amis devenus ?’

Enfin, le plaidoyer BRING THEM HOME NOW a suscité nombre de réactions évoquées à plusieurs reprises.

LES JOYEUSES SAISONS de 2025

En 2025, vous lirez de nouveaux feuilletons, des témoignages de vieilles et vieux ‘inspirants” (il m’arrive d’utiliser des expressions tendance), des informations UTILES pour TOUS les vieux, même ceux qui se fichent complètement d’être ou non “inspirants”, des ‘Brèves de vieilles’ pour sourire, des partages d’actualités et de reportages avec de nouveaux partenaires pour inciter “près de chez soi” à la pratique indispensable de la culture et de la citoyenneté au quotidien.

Quoi d’autre ? Des VERBATIM pour mettre en lumière VOS réactions, vos conseils, initiatives et astuces, vos découvertes, vos souvenirs drôles ou poignants, vos voyages, vos savoirs, critiques et commentaires toujours exigeants, VOS articles racontant des horizons lointains et (on ne se refait pas) quelques plaidoyers qui vous feront bondir ou agir.

Oui, Cher·e·s abonnées, contributeurs et contributrices, Joyeuses Saisons fait pour vous, veut être fait avec vous : un espace d’échanges et de débat.

Merci pour votre intérêt, vos idées, et suggestions. Et, si ce n’est déjà fait, abonnez-vous ! Bonne année 2025 !

À bientôt pour de nouvelles aventures avec le numéro 19 !

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Mémoires Vives

Par Sylvie Lainé

Auteure d’ouvrages de management et essais personnels, conférencière. Curieuse de tout, de rien, de ce qui passe, des informations venues du monde qui change, des paysages, des gens.

Parcours professionnel : stratégie, communication institutionnelle, management, conduite de changement, ingénierie et animation de formation comportementale, coaching de dirigeants et équipes de direction, évolution culturelle des organisations, négociation et communication interculturelle.

Langues d'intervention : français, anglais, italien

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