LA FÊTE EST FINIE

Pendant 2 semaines, Paris était en fête... La fête est finie ?

Mémoires Vives
9 min ⋅ 26/08/2024

Annonce : Joyeuses Saisons expérimente les nouvelles technologies ! L’image d’ouverture est produite par le logiciel CANVA, outil de design graphique en ligne gratuit, plateforme de communication visuelle dont la promesse est de donner au monde le pouvoir de créer. Rien que ça. Je lui ai donc posé une question (il paraît qu’il faut dire ‘prompt’ et non question) : « Propose-moi une image évoquant un lendemain de fête. ». Après quelques secondes, l’illustration en tête de cette parution s’est affichée. D’accord, j’ai formulé 5 demandes qui débouchèrent sur n’importe quoi avant de trouver la plus acceptable. Conclusion : CANVA n’est magique que si le “prompt” soumis est adapté. Qu’en pensez-vous ? Faut-il poursuivre dans cette voie ? Nous, les Vieux, savons bien que la soi-disant Intelligence Artificielle n’est pas très précise. Faut-il pour autant renoncer à l’utiliser comme machine ?

SOMMAIRE DE LA FÊTE EST FINIE

LA FÊTE EST FINIE

QUITTER LA FÊTE : GRANDEUR ET VIEILLESSE

UN 15 AOÛT PEUT EN CACHER UN AUTRE

CARPE THAT FUCKING DIEM, LE RETOUR

ARCHEO FEUILLETON : VIRONS LES VIRUS !

L’ÂGE DE TÉMOIGNER : BRING THEM HOME NOW!

BONNE LECTURE !

LA FÊTE EST FINIE

Pendant 2 semaines, Paris était en fête. Ivre de réjouissances, la foule se déplaçait de lieu en lieu, suante et rieuse, hurlant “On a gagné !”, applaudissant à tout hasard ici un fier bénévole épuisé et réjoui, là un motard dressé sur sa machine. Presque des fêtes nationales, oui, au pluriel, qui réunissaient les pays gentils, les gagnants (nous, les meilleurs), les méchantes nations, les représentants discrets des dictatures interdites de séjour, et, mon préféré, le nouveau pays des réfugiés de partout. On a mangé, beaucoup, et bu encore plus, on a partagé de la fierté et des pop-corn, on s’aimait d’amour, tout est oublié (on s’engueulera demain). On a vécu des moments mémorables, vive la diversité, le monde change, et nous avec, qu’on soit noir, blanc, rouge ou multicolore. On chantait l’amour avec la voix d’Edith Piaf. Vive la France ! Vive Paris !

La fête favorise la cohésion et renforce le sentiment d'appartenance à une communauté, c’est l’une de ses fonctions. Or, les Français avaient besoin de souffler, de s’amuser, de profiter. Il était temps de rompre avec un quotidien de plus en plus anxiogène, de se reconnecter aux autres, de recréer du lien social comme disent les élus de tout bord. Ceux qui n’ont pas suivi ces JO sont des pisse-froid, des mal lunés, des jamais contents, des asociaux. Ainsi est-il de bon ton aujourd’hui, lorsque l’on comptait hier au nombre des sceptiques, de faire amende honorable ; oui, j’avais tort, mea culpa, vive la France, vive Paris, le monde nous admire et nous envie à nouveau ; nous sommes une grande nation. Et la flamme tout juste éteinte, notre président de la République peut déclarer : « Il n’y a qu’un perdant, c’est l’esprit de défaite”. Il serait mal venu de rappeler le mot de Sigmund Freud « Une fête est un excès permis, voire ordonné. ».

Certains n’étaient pas partie prenante à ces joyeusetés. Qu’ont ressenti ceux qui habitent juste à côté du village olympique, dont ils étaient séparés par une barrière et des bâches, surveillées par un nombre significatif de policiers ? Vous avez dit fête olympique ? Moi, je n’ai rien vu, j’habite quartier Pleyel à Saint-Denis. Ah ? C’était juste à côté de chez moi ? Dommage.

Par nature, une fête est limitée dans le temps. Un jour elle se termine, suivie par les lendemains de fête, généralement peu festifs et teintés de nostalgie. Vivement que cela recommence ! Allez, ne boudons pas notre plaisir : les occasions de lâcher prise et de s’aimer les uns les autres ne sont pas si fréquentes ! Rendez-vous le 14 septembre prochain pour la grande parade des athlètes sur les Champs-Elysée. Et même avant : dès le 28 août pour les jeux paralympiques. Seront-ils aussi enchantés ? Que va-t-il subsister de cette ferveur populaire ? Quel héritage laissera-t-elle ? La possibilité de nager dans la Seine sans risquer une septicémie ? On verra. La confiance retrouvée en nos gouvernants ? On parie ? Garde espoir, ami/e lecteur/trice. Et si tu continues à tout voir en gris, déplace l’éléphant. (Proverbe indien)

Qu’en pensez-vous ? Faîtes-vous partie des fans des JO ? Oui ? Pourquoi ? Et si vous étiez méfiant AVANT et l’êtes resté, pourquoi ?

QUITTER LA FÊTE : GRANDEUR ET VIEILLESSE

Le vieux Joe, 81 ans, lors de la convention démocrate américaine du lundi 19 août, a été ovationné 4 minutes 30, durée exceptionnelle. « Nous t’aimons Joe ! Merci Joe ! » hurlait une foule admirative de l’homme, du président, et du dirigeant qui a choisi de se retirer du jeu pour faire gagner son camp. Ému, Joe Biden a essuyé quelques larmes, osant l’expression publique d’un sentiment. Cette décision, sans doute inspirée fortement, aura une influence certaine sur l’élection à venir que l’actuel président qualifie de combat existentiel pour la démocratie. L’énergie de l’homme, sa détermination, déclenchent l’enthousiasme et l’espoir des siens. Elle nous pose à tous question. À quel âge faut-il renoncer aux responsabilités, aux défis, aux pouvoirs petits ou grands, au théâtre social ? D’ailleurs faut-il renoncer ? Le choix de Joe est-il le bon ? À quel âge doit-on se satisfaire d’écrire ses mémoires et de regarder la mer, le monde, les enfants qui grandissent et les adultes de passage, de si court passage ? À quel âge faut-il autoriser l’avenir à se construire sans nous ?

« Année après année, il faut accomplir des sacrifices, accepter les renoncements, apprendre à se défier de ses sens et de ses forces. Le chemin qui ressemblait il y a peu à une petite promenade devient long et pénible, puis un jour, nous devenons incapables de le poursuivre. Les joies et les plaisirs du corps se font plus rares et se paient de plus en plus cher. Cependant, la vieillesse a aussi ses sources de consolation et ses joies. Ainsi le présent le plus cher à nos coeurs est-il le trésor d’images que nous gardons en mémoire après une longue vie. Des silhouettes et des visages évanouis depuis 60, 70 ans continuent de vivre en nous, nous tiennent compagnie, et nous regardent avec des yeux vivants. Dans notre grand livre, nous retrouvons, colorés, les montagnes et les rivages éloignés aperçus en voyage des décennies auparavant. Regarder, observer, devient une habitude ; cela influence notre comportement. Comme la majorité des hommes, nous sommes poursuivis par nos désirs, nos rêves, nos envies, nos passions, propulsés à travers les décennies de notre existence, impatients, curieux, pleins d’espoirs, agités par tous nos bonheurs et toutes nos déceptions. Mais aujourd’hui, nous constatons qu’il est merveilleux de se retirer de cette course poursuite, de cette course folle, et d’accéder à la vita contemplativa. Ici fleurit la patience, une plante noble. Nous devenons paisibles, tolérants, et plus notre désir d’agir diminue, plus nous voyons croître notre capacité à contempler, à écouter la nature aussi bien que les hommes.”

Êtes-vous d’accord avec Hermann Hesse ? Le temps de la vieillesse est-il un temps de contemplation du monde et des êtres qui le peuplent ? Faut-il le consacrer à l’ébahissement ravi devant les rires des enfants, petits-enfants, arrière petits-enfants nés de notre sang, à l’instar d’un lecteur de Joyeuses Saisons qui nous adresse le message suivant : « Je viens de fêter mon anniversaire, ce 15 août. La Maire de Paris voulait rallumer la flamme olympique pour l'occasion, le PR voulait me proposer Matignon, le CIO voulait me décerner la médaille d'or des non-sportifs invétérés, l'ONU voulait émettre un timbre commémoratif, "Le Monde" prévoyait un numéro spécial, etc ... Mais, foin de ces petites vanités : J'ai tout refusé ! Je me contente de rester devant mon ventilateur à faire des mots croisés, en attendant que, la canicule s'estompant, je puisse aller voir mes arrière-petits-enfants. ».

UN 15 AOÛT PEUT EN CACHER UN AUTRE

Le 15 Août est une date qui marque nombre de célébrations. Certaines sont des fêtes. Pas toutes. Compte au nombre de celles-ci l’Assomption - montée au ciel de Marie, mère de Jésus, au terme de sa vie terrestre -. Chère aux catholiques, elle fut érigée en dogme de l’Eglise en 1950 sous le pontificat du Pape Pie XII. Les Italiens, qui la nomment Ferragosto (du latin Feriae Augusti, repos d'Auguste), l’apprécient davantage que les Français. C'est en effet l'empereur Auguste qui en 18 av. notre ère, instaura cette fête pour profiter de quelques jours de repos entre deux récoltes agricoles. Sous le régime fasciste, la tradition a évolué. Des réductions pour les personnes voyageant en train avaient été mises en place autour de cette date : « les trains de Ferragosto »… Aujourd’hui, chaque ville fête cette journée à sa façon : feux d'artifices, parades, processions, pique-nique géant, course de chevaux (comme à Sienne, le fameux Palio), festins autour de traditions culinaires. (Source : Lepetitjournal.com Milan).

Retour en France avec la commémoration cette année des 80 èmes anniversaires de la Libération de Paris et du Débarquement en Provence - l’opération «Dragoon» avait débuté dans la nuit du 14 au 15 août 1944 -.

Et, POMPOMPOMPOM … Le jeudi 15 août, l’édition 2024 du classement général de Shanghai  a été dévoilée : elle compte 25 établissements français ! L’Université Paris-Saclay accède pour la première fois à la 12e place mondiale. Elle permet à la France de conserver pour la 5ème année consécutive son 3e rang mondial, sur la base du nombre d’établissements dans le Top 20. (Source : Communiqué du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche).

Mais le 15 août marque aussi le 3ème anniversaire de la (re)prise de pouvoir des talibans en Afghanistan. Depuis, ils continuent de violer les droits humains, à l'éducation, au travail et aux libertés d'expression, de rassemblement et d'association, avec un système accéléré de ségrégation, de marginalisation, de persécution, de discrimination, d'exclusion et d'assujettissement des femmes et des filles. Trois ans d'apartheid de genre qui constituent un crime contre l'humanité. Aujourd’hui où on leur supprime même le droit de parler en public, continuons de nous mobiliser pour les femmes afghanes, d’une façon ou d’une autre, continuons à faire entendre leurs voix. Accueillons les femmes Afghanes en France. Le 20 juin dernier, à l’occasion de la Journée mondiale des personnes réfugiées, Amnesty International remettait à l’Elysée une pétition signée par 148.000 personnes, dont des abonnés à cette lettre, pour que la France facilite l’obtention de visas aux femmes afghanes en exil. (Source : communiqué de C. Ducroquet, Chargée de campagne Amnesty International France).

CARPE THAT FUCKING DIEM, LE RETOUR

La dernière parution de cette lettre - Carpe That Fucking Diem - a suscité - outre les aimables 😉ou 😂 - des réactions sympathiques, documentées, souriantes et inspirées. Merci, entre autres envois, à celui de D. qui fait rougir la rédaction en chef : « Une grande sagesse se dégage de vos articles. Le « carpe diem » est un chef-d’œuvre philosophique. Après Horace, Épictète et Épicure nous avons les pensées proposées par Joyeuses Saisons qui synthétisent ces doctrines du bien vieillir et donc du bien vivre ! Je préfère vos réflexions aux analyses (…) de Patrick Artus qui ne sait pas faire preuve d’optimisme et ne pousse guère à remonter le moral. C’est souvent le défaut des « grands » experts qui se prélassent dans la morosité pour faire plus sérieux. Merci aussi de nous épargner une rubrique JO dont plusieurs de vos lecteurs ne se sentent guère privés, heureux d’avoir fui Paris et ses contraintes. Bonne préparation du numéro suivant loin des miasmes post-électoraux des agités du bocal parisien. »

Et, maintenant, place au commentaire fourni et vaguement surréaliste, d’un contributeur parisien, Xavier (extraits) : «Les jeux olympiques ne m’intéressent pas plus que la rédaction en chef. Parisien ordinaire, j’ai rejoint ceux qui pensent  - oh sacrilège -  que ces grandes manifestations (tour de France, JO et autres) devraient être abandonnées, notamment pour des raisons écologiques. Mais une majorité – notamment médiatique – les colore en vert (c’est plus chic)  grâce à des bilans carbone et études d’impact aussi perlimpinpin  qu’irréalistes.  
Plus loin :
Loi sur le bien vieillir ?  Lors d’un voyage lointain (en âge et en distance) j’avais appris que la France en chinois signifierait « le pays de la loi ». Années passées, je me suis aperçu que cela ne signifiait pas que la France était le pays où la loi était appliquée mais un pays qui fabrique des lois … Comme d’autres fabriquent des machines à laver, des voitures, des robots pour remplacer la population déclinante. Non, ici ( je veux dire en France (法国) ), quand on a un problème ou une cause à vendre à la terre entière, on fait une loi. Et, comme par magie, le problème doit être résolu. Cela marche de manière chaotique ou pas du tout, notamment si le décret ne vient pas car il n’y a pas d’argent ou qu'une disette budgétaire sévit dans les campagnes  (mais pas dans les champs olympiques), ou encore parce que personne ne peut fournir le service car tout le monde est vieux et que la natalité s’effondre...
D’ailleurs ce n’est pas grave que cela marche ou pas car comme le suggère un autre article - sur le ou la COVID –   «  en France nous sommes prêts », il ne manque jamais « un bouton de guêtre » à l’organisation. Cette expression de ma mémoire scolaire, je ne l’avais tout simplement pas comprise. J’ai donc vérifié (1ère page sur mon moteur de recherche, je ne vais jamais au-delà étant trop flemmard)… ‘Expression faisant allusion à une sentence du maréchal Le Boeuf, ministre de la guerre sous Napoléon III. En présentant le texte de la déclaration de guerre, il affirma : il ne manquera pas un bouton de guêtre. Depuis, elle signifie au sens figuré que tout est prêt.’
Le résultat historique : la guerre de 1870 fut tout sauf glorieuse et bien préparée, elle coûta, outre des territoires perdus, une blinde à payer à la Prusse – en francs or en plus ! -. Et elle nous valut la Commune (aux idées  généreuses et avant-gardistes – on l’a oublié  - ) suivie d’une répression digne des plus féroces de notre histoire : 30 000 morts durant la semaine  dite sanglante. Bref nous étions prêts.

Un peu comme pour le ou la COVID :  un score de morbidité et mortalité pas si génial, un système sanitaire dont on masquait les faiblesses, un déficit financier sans retour … qui à ce jour demeure abyssal.
Suis-je pessimiste ? J’ai l’illusion de considérer qu’un pessimiste est un optimiste qui a compris.  Or, pour comprendre, il faut en avoir eu le temps donc être un vieux.

Plus loin : Que faire pour la démographie plombée de nos vieux pays ? L’ancienne voie américaine - immigration d’une partie de l’Afrique entière pour ramasser le coton - est moralement inacceptable. À court terme, il suffirait peut-être de faire venir du monde d’ailleurs. Par exemple, laissons la Russie zigouiller l’Ukraine,  on devrait pouvoir récupérer 2 ou 3 millions d’Ukrainiens - le pays aurait déjà perdu 1/5ème de sa population au cours des 10 dernières années - , aspirons au passage la Moldavie. On pourrait aussi songer à évacuer l’Arménie, en mauvaise posture par les temps actuels. Pour la suite, on verra car on sera prêts : le Nigeria devrait avoir à l’horizon post 2050 plus de 400 millions d’habitants, soit une densité de 423 habitant au Km2 contre 117 pour la France… Qui dit mieux ? ».

Ouf ! Je vous laisse 30 secondes pour souffler et digérer l’humour politiquement incorrect de l’auteur. Qu’en pensez-vous ? Est-il allé “trop” loin ?

ARCHEO FEUILLETON : VIRONS LES VIRUS !

Une histoire du COVID par Fulvio de Milan

Laissez les chauve-souris en paix !

En route pour le 3ème et dernier épisode du roman graphique de 2020 (politiquement incorrect comme il se doit), Virus Story, Tout ce qui ne devait jamais arriver, de Fulvio Salafia, de Milan, notre dessinateur préféré.

Mais aujourd’hui, le ou la COVID c’est fini ! Place au mpox - pour Monkeypox - ou variole du singe. Classée "urgence de santé publique mondiale" par l'OMS, cette maladie présente des symptômes qui font peur. Et les quelques cas recensés en Europe et en Asie accroissent les craintes d’une propagation mondiale. Le virus qui peut être mortel, se répand, transmis « par simple contact physique cutané (notamment lors de rapports sexuels) ». Cela vous rappelle-t-il le SIDA, de sinistre mémoire, et toujours meurtrier ? Vieux de tous les pays, arrêtez le sexe ! Cela dit, les plus âgés d’entre nous (nés avant 1977), vaccinés contre la variole, sont encore protégés, dans une certaine mesure, du dérivé de cette maladie, une des plus meurtrières des derniers siècles, qu’on croyait éradiquée. Heureusement, en France, le gouvernement, bien qu’éphémère, est prêt, puisqu’en France, on est toujours prêt. Ainsi a-t-il placé le vendredi 16 août 2024 le système de santé en alerte maximale pour anticiper une possible, voire probable épidémie. Ouf, nous serons donc prêts, tout ira bien, revenons à l’histoire de ce fameux COVID-19...

Au fait, craignez-vous cette nouvelle maladie ? Ou, plus globalement, estimez-vous que les 1500 postes environ qui manqueront à l’internat de médecine pour l’année 2024 -2025 risquent de limiter l’accès aux urgences ?

L’ÂGE DE TÉMOIGNER : BR

LÂGE DE TÉMOIGNER : BRING THEM HOME NOW!

Juste un rappel, pour ne pas les oublier … BRING THEM HOME NOW! Que les vivants retrouvent la liberté et que les morts rejoignent leur terre.

À bientôt, avec le n° 15 de Joyeuses Saisons …

Mémoires Vives

Par Sylvie Lainé

Auteure d’ouvrages de management et essais personnels, conférencière. Curieuse de tout, de rien, de ce qui passe, des informations venues du monde qui change, des paysages, des gens.

Parcours professionnel : stratégie, communication institutionnelle, management, conduite de changement, ingénierie et animation de formation comportementale, coaching de dirigeants et équipes de direction, évolution culturelle des organisations, négociation et communication interculturelle.

Langues d'intervention : français, anglais, italien

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