Joyeuses saisons

JOYEUSES SAISONS, VIEILLIR EST UNE AVENTURE : une lettre mensuelle, gratuite et d’accès ouvert, destinée aux jeunes vieux de 17 à 97 ans : des retraités pétillants, des futurs vieux, des aventuriers de tout âge. Le projet ? Porter sur le monde qui nous entoure le regard parfois sage, parfois étonné, parfois amusé, de celles et ceux qui comptent autant de rides que d'années. Bonne lecture !

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Par Sylvie Lainé
15 juil. · 7 mn à lire
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CARPE THAT FUCKING DIEM

CARPE THAT FUCKING DIEM

Crépuscule sur l’Irrawaddy, Myanmar Janvier 2019 / Photo personnelle

SOMMAIRE DE CARPE THAT FUCKING DIEM

CARPE DIEM QUAM MINIMUM CREDULA POSTERO

REVUE DE PRESSE : STRATEGIES FACE AU VIEILLISSEMENT

ARCHEO FEUILLETON : VIRONS LES VIRUS DE NOTRE VIE !

RETOUR DE LA CHAUVE-SOURIS  

VIEUX JEUX ET MOTS DE VIEUX

L’ÂGE D’AGIR : DEVINE QUI VIENT NEGOCIER ?

BONNE LECTURE !

CARPE DIEM QUAM MINIMUM CREDULA POSTERO

Vous avez reconnu la 1ère partie de ce vers de Quintus Horatius Flaccus, (mais oui, Horace) issu d’un poème lyrique des "Odes" : Cueille le jour présent et sois moins crédule pour le jour suivant. Dit autrement : Vis le moment présent, demain n’est jamais garanti. Accessoirement, on remarquera, le verbe carpo signifiant brouter et credula étant au féminin (le poète s'adresse à une femme), que les Latins étaient quand même des obsédés sexuels.

Mais la formule est plus profonde. Comme l’écrivait Luc Ferry dans une chronique du Figaro du 14 décembre 2016, vivre au présent ne veut pas dire oublier l'histoire, ne pas avoir de projets. Cela veut dire : être capable d'utiliser le passé et l'avenir pour dynamiser l'instant, pas pour le fuir ou l'occulter. La philosophie grecque partage cette même vérité : le passé et le futur sont deux grands maux qui pèsent sur la vie humaine. Le sage est celui qui parvient à habiter le présent en mettant de côté les soucis du futur. Inutile de perdre votre aujourd’hui dans une vaine tentative de prédire, voire même de préparer, vos lendemains.

Sachez qu’en anglais, CARPE DIEM se traduit par l’acronyme  YOLO (You Only Live Once, On ne vit qu’une fois) et NON par l’expression CARPE THAT FUCKING DIEM.

Vivons donc le moment sans regretter ce qui aurait pu être. Ainsi, avec tout ce qui nous est arrivé depuis, on a un peu tendance à oublier la promulgation, le 8 avril dernier, de la loi portant mesures pour bâtir la société du bien-vieillir et de l'autonomie (publiée au JO du 9 avril). Rappelons une orientation phare de cette loi, déjà évoquée dans Joyeuses Saisons, le droit garanti d’accueillir en EHPAD un animal de compagnie. Un décret ministériel (qui ne naîtra peut-être jamais) doit déterminer quelques conditions, par exemple la taille des animaux à héberger. Inutile de rêver : ni votre éléphant, ni votre girafe ne pourront adoucir vos (très) vieux jours. Mais ce n’est pas une raison pour exiger de vos petits-enfants, arrière petits-enfants, arrière arrière etc … qu’ils financent votre zoo privé. Dans le cadre de l’aide sociale à l’hébergement, cette même loi supprime l’obligation alimentaire pour les petits-enfants et leurs descendants. Ouf, vous pouvez continuer à ponctionner vos enfants (si vous êtes une crapule).

Pour connaître les nombreuses dispositions supplémentaires, une seule adresse : Légifrance : LOI n° 2024-317 du 8 avril 2024 portant mesures pour bâtir la société du bien-vieillir et de l'autonomie.

Mais oubliez la promesse liée d’une "loi de programmation pluriannuelle pour le grand âge", qui devrait déterminer la trajectoire des finances publiques en matière d’autonomie, promesse qui devait se concrétiser d'ici fin 2024… À moins qu’on prenne les mêmes et qu’on recommence, mais rien n’est moins sûr. Cessons d’anticiper demain !

Il en est de même du projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie. Suite à la dissolution de l'Assemblée nationale du 9 juin dernier, les députés n'ont pu en achever l'examen (Un vote solennel était prévu le 18 juin). Tant pis. Mourir peut attendre comme dirait James Bond.

Contentons-nous, avec Ronsard, d’aller admirer la rose, à peine éclose… À SUIVRE …

QU’EN PENSEZ-VOUS ? Notre aujourd’hui est-il la conséquence du passé ? En est-il redevable ? Quel passé ? Celui réécrit, devenu l’Histoire ? Notre aujourd’hui est-il en capacité de construire un lendemain qui chante ? Entre les multiples futurs, trouvera-t-il une route ?

STRATEGIES FACE AU VIEILLISSEMENT : TROP TARD ?

LA REVUE DE PRESSE DE JEAN-PIERRE DE NICE

Jean-Pierre de Nice, souvent (sinon toujours) en voyage, ne nous oublie pas pour autant. Ainsi nous propose-t-il, en ce début d’été, une revue de presse plutôt costaude : la chronique de Patrick Artus dans le Monde des dimanche 16 et lundi 17 juin, dont un extrait vous est proposé. La question posée : EST-IL TROP TARD ? Trop tard pour quoi ? Lisez … Un peu d’économie, que diable !

Le Monde des dimanche 16 et lundi 17 juin 2024 : extrait de chroniqueLe Monde des dimanche 16 et lundi 17 juin 2024 : extrait de chronique

QU’EN PENSEZ-VOUS ? Est-il vraiment trop tard ? N’existe-t-il pas une 3ème voie entre l’accumulation d’actifs extérieurs et l’investissement massif en recherche et développement et robotisation ? Une voie qui n’aurait pas encore été explorée ?

ARCHEO FEUILLETON : VIRONS LES VIRUS DE NOTRE VIE !

Une histoire du COVID par Fulvio de Milan

Laissez les chauve-souris en paix !Laissez les chauve-souris en paix !

Laissez les chauve-souris en paix ! En route pour le 2ème épisode du roman graphique de 2020 (politiquement incorrect comme il se doit), Virus Story, Tout ce qui ne devait jamais arriver, de Fulvio Salafia, de Milan, notre dessinateur préféré. Aujourd’hui, le très contagieux variant « Flirt » (malgré son nom sexy), évoqué dans la lettre n°12, se répand paraît-il à grande vitesse. Faut-il craindre une vague de contaminations conséquente à l’occasion des JO 2024 ? Nos systèmes de santé, et notre vie sociale vont-ils de nouveau être bouleversés ? Tremblez, braves vieux ! Tremblez aussi jeunes rebelles ! Bref, tremblez tous autant que vous êtes ! Heureusement, nous savons que les nuages de virus s’arrêtent à nos frontières, terrifiés par notre capacité bien française à dissoudre tout ce qui nous gêne. Et puisque tout ira bien, revenons sur l’histoire de ce fameux COVID-19, que nous avons déjà VAINCU, n’est-ce pas et que nous VAINCRONS encore ! Car, nous, les Français, même quand nous avons perdu, nous clamons avoir gagné ! Donc, nous sommes TOUJOURS victorieux.

Traduction suitTraduction suit

1.Le docteur Li Wen Liang a partagé ses préoccupations sur le Twitter chinois, Weibo, au sujet de cette maladie qu’il définissait comme étant un nouveau “SARS”. 2. Fin décembre 2019, Li Wen Liang fut convoqué et menacé de la prison pour diffusion de nouvelles dangereuses pour l’ordre social. 3. C’est seulement le 8 janvier 2020 que le gouvernement a officiellement reconnu la possibilité de transmission de ce nouveau virus d’humain à humain. Et le 7 février 2020, le docteur Li Wen Liang décédait, contaminé par le Corona virus, 4. Ce coupable retard des autorités chinoises pour lancer l’alerte sanitaire est la cause du déploiement du Corona virus, depuis Wuhan vers toutes les villes du monde.

Traduction suitTraduction suit

1.En Chine le premier cas diagnostiqué est daté du 2 décembre 2019, mais c’est seulement le 1er janvier que Pékin a annoncé le premier décès dû au Corona virus. Et c’est seulement le 28 janvier 2020 que l’Organisation mondiale de la santé a signalé la gravité de l’épidémie sévissant en Chine. Quant à la déclaration officielle par l’OMS de la réalité d’une pandémie, elle n’est intervenue que le 11 mars 2020. 2. Dans le même temps, des millions de Chinois continuaient à voyager de par le monde. Enfin, le 17 mars 2020, l’Union européenne ferma ses frontières, c’est-à-dire 6 jours après l’alarme officielle de pandémie lancée par l’OMS. 3. En Italie, les “experts” déclarèrent : “C’est une grippe banale !”. Le président des Etats-Unis affirma : “C’est une saloperie importée de Chine”. Les dirigeants britanniques se firent rassurants : “Restons calmes et gardons le sourire”. Enfin, en France, comme de juste, la réaction fut : “En France, nous sommes prêts.” (ajout de la rédaction : comme toujours). 4. Pendant que les chaînes de TV européennes relayaient cette surprenante nouvelle : “Wuhan est une ville fantôme ! Les 11 millions d’habitants sont confinés à leur domicile !”, les couples bien de chez nous se réconfortaient : “Heureusement que la Chine, c’est loin !”.

Suite dans le n° 14. En savoir plus sur les travaux de Fulvio http://www.fulviosalafia.it/ et https://www.behance.net/fulvio6895

RETOUR DE LA CHAUVE-SOURIS : ATLANTICO ALERTE EN JUILLET 2018 !

UNE ENQUÊTE d’ALAIN de PARIS

DES LE 19 JUILLET 2018,  ATLANTICO SONNE L'ALERTE !DES LE 19 JUILLET 2018, ATLANTICO SONNE L'ALERTE !

Alain, de Paris, réagit au roman de Fulvio. Celui-ci s’appuie sur la vision officielle de la pandémie de Covid 19 : elle aurait surgi en décembre 2019 à Wuhan. Or, il semblerait que des scientifiques aient alerté (ou plutôt tenté d’alerter) le monde bien avant. Dès mi 2018 ! Atlantico se fit l’écho de cette alerte en publiant le 19 juillet 2018 un article sur le sujet. Il fut pratiquement le seul media à le faire… Le projet PREDICT, à l’origine de cette alerte, fait partie du programme Emerging Pandemic Threats de l'USAID - Agence gouvernementale des États-Unis pour le développement international, le développement économique et l’assistance humanitaire dans le monde -. Il est dirigé par One Health Institute de l'UC Davis (Université de Californie à Davis), qui travaille à l’interface des animaux, des personnes, des plantes et de l’environnement pour résoudre des problèmes ayant un impact sur la santé et la préservation du vivant. L'institut fait partie de l'École de médecine vétérinaire de l'UC Davis. PREDICT a été lancé en 2009 pour renforcer la capacité mondiale de détection et de découverte de virus à potentiel pandémique qui peuvent se transmettre entre les animaux et les humains : notamment les coronavirus, la famille à laquelle appartient le SRAS. Le projet a étudié les comportements, les pratiques et les facteurs écologiques et biologiques à l'origine de l'émergence, de la transmission et de la propagation de ces virus. Il s’est tout naturellement intéressé aux chauve-souris (porteuses du virus de la rage, d’Ebola, du SRAS…). Ainsi ce nouveau virus potentiellement très dangereux a-t-il été identifié en Birmanie (Myanmar) mi 2018. Sauf que cette alerte n’a pas été entendue, n’a pas été relayée, n’a pas été prise au sérieux… Quoique… Le 1er avril 2020, PREDICT a obtenu une prolongation de 6 mois pour contribuer aux efforts de réponse au COVID-19, une forme de reconnaissance n’est-ce pas ? S’agissait-il en Birmanie mi 2018 du même virus qui, plus tard (trop tard) fut nommé COVID 19 ? Qui sait ?

https://www.usaid.gov/ https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/one-health (OMS)

À SUIVRE …

VIEUX JEUX ET MOTS DE VIEUX

NON, NON, NON, on ne parlera pas des Jeux Olympiques dans Joyeuses Saisons. Parce que la rédaction en chef (MOI) n’y trouve aucun intérêt. Mais peut-être que des abonnés s’y intéressent … Certains rêvent peut-être d’admirer la Maire de Paris émerger de la Seine telle la nymphe Ondine s’éloignant de son lac (Attention, cela ne veut pas dire que le plongeon de la ministre des Sports n’a fait rêver personne !)… Peut-être sont-ils friands de sueur et de médailles, de stades et de podiums… Pour en avoir le coeur net, une seule solution : donner DAVANTAGE la parole aux abonnés, comme le souhaite Alain, de Paris : “Il faut laisser plus de place aux interactions dans cette Lettre ! Il faut inciter les lecteurs à réagir à chaque article ! C’est bien de diversifier les auteurs, mais que pensent les lecteurs des idées et textes proposés ?”. J’ai pris en compte cette judicieuse remarque : vous noterez que plusieurs articles de cette parution se terminent par une question appelant à commentaires. On verra bien… Par ailleurs, je reprends ici quelques propos d’abonnés et lecteurs de passage sur le dernier numéro. Commençons par des mots doux : “Merci ! Bravo pour cette lettre n°12 et vos écrits” salue Maria-Letizia, de Paris. Monique de Tours s’exprime aussi : “Bravo et merci pour cette mine de trésors. J’ai bien aimé « Vieux soient loués » qui manie sans compter la prise de distance, la dérision et même le bon sens. Mais je n’adhèrerai pas à la CNAV qui flaire pas mal le corporatisme et pour des personnes qui n’ont vraiment pas à défendre leurs intérêts, du moins lorsqu’ils ont de quoi vivre alors qu’ils ne contribuent plus beaucoup économiquement (cette vision n’engage que moi). J’attends aussi avec gourmandise la suite de Virus Story.” Quant à Jean-Pierre de Nice, il suggère à l’issue de la lecture de Vieux soient loués, deux citations croquignolettes : “Merci pour ce nouveau numéro et voici mes citations du jour : " Une femme d'un certain âge ... mais faisant beaucoup plus ! " (Sacha Guitry) et : à deux jeunes pimbêches qui se moquaient de son vieil âge, Voltaire répondit ceci :"Mesdemoiselles, j'ai eu votre âge. Vous n'aurez peut-être pas le mien !". Cela dit, à mon avis, c’est le regretté Georges Brassens qui avait raison “Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con…”.

Terminons par un grand MERCI à Olivier B. de Linkedin qui a signalé une coquille : “J'ai lu la dernière version de votre lettre. Juste une précision, l'écriture exacte est EHPAD, Etablissement d'Hébergement pour Personne Agée Dépendante.”

L’ÂGE D’AGIR : DEVINE QUI VIENT NEGOCIER ?

Devine qui vient négocier ? La réunion qui s'est tenue les 30 juin et 1er juillet 2024 à Doha sous l'égide de l'ONU au sujet de l'Afghanistan est la première à inclure les autorités talibanes. Leurs représentants exigeaient que des membres du gouvernement soient seuls à la table des négociations, excluant notamment des femmes. Cette condition a été acceptée, par décision du secrétaire général de l'ONU, fortement critiquée au sein de l'ONU et de la communauté internationale : elle faisait de cette réunion une honte pour les femmes afghanes. Des groupes de la société civile et des militantes des droits des femmes ont pu cependant rencontrer le 2 juillet à Doha des responsables et des envoyés spéciaux, alors que d’autres ont décidé de boycotter cette journée supplémentaire. « Je pense que cela valait la peine de participer », a déclaré à l’AFP le représentant spécial de l’UE pour l’Afghanistan, Tomas Niklasson. Même s’il n’y a eu « aucun engagement à changer quoi que ce soit de leur côté, a-t-il ajouté, les discussions ont été « meilleures que ce que je craignais ». “Mais cela satisfera-t-elle une fille qui est à la maison depuis 1000 jours et sans école ? Probablement pas”. a-t-il ajouté.

À SUIVRE (HELAS) …

OUF ! 11 JUILLET 2024 : LA COUR NATIONALE DU DROIT D’ASILE (CNDA) reconnaît l’appartenance de l’ensemble des femmes afghanes à un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié. Ainsi juge-t-elle, réunie en Grande formation, que l’ensemble des femmes afghanes qui refusent de subir les mesures prises à leur encontre par les Talibans peuvent obtenir le statut de réfugiées du seul fait de leur appartenance au groupe social des femmes et des jeunes filles afghanes.
La grande chambre de la Cour de justice de l’Union européenne avait jugé, dans son arrêt du 16 janvier 2024, WS (C-621/21), qu’en fonction des conditions prévalant dans un pays, les femmes dans leur ensemble peuvent être regardées comme appartenant à un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié.

La CNDA, avec sa décision du 11 juillet 2024, a constaté, en s’appuyant sur la documentation publique disponible, notamment les rapports du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme du 20 juin 2023 et du rapporteur spécial des Nations unies des 1er septembre 2023 et 13 mai 2024 et la note d’orientation pour l’Afghanistan de l’agence de l’Union européenne pour l’asile, que les autorités afghanes ont porté atteinte, depuis leur arrivée au pouvoir le 15 août 2021, aux droits et libertés fondamentaux des femmes et des jeunes filles afghanes, notamment en les excluant du gouvernement provisoire, en supprimant les institutions et mécanismes de promotion de l’égalité de genre et de protection contre les violences basées sur le genre ainsi qu’en remettant en cause leur droit à la santé, à l’éducation et leur liberté d’aller et venir. Elle a également estimé que ces graves mesures discriminatoires constituent des actes de persécution au sens de l’article 1er, section A, de la convention de Genève.

http://www.cnda.fr/

Qu’est-ce qu’un groupe social ? Un groupe social est constitué de personnes partageant un caractère inné, une histoire commune ou une caractéristique essentielle à leur identité et à leur conscience, auxquels il ne peut être demandé de renoncer, et une identité propre perçue comme étant différente par la société environnante ou par les institutions. Les persécutions liées à l’appartenance à un groupe social donnent droit au statut de réfugié tel que défini par la convention de Genève de 1951.

AGIR OUI MAIS COMMENT ? En partageant le plus largement possible ces informations sur la situation des femmes afghanes. Accessoirement, si cela permet aussi de développer l’audience de la lettre Joyeuses Saisons, Vieillir est une aventure, pourquoi pas ?

À bientôt, avec le n° 14 de Joyeuses Saisons …